Louise Bloom has created a whole collection of paintings, engravings and artist books that reinterpret the fabulous universe of Lewis Carroll.
Bloom employs the iconography of the world of our dear Alice in Wonderland, weaving poetry and image with a finesse and brilliance inspired by childhood memories of the enthusiasm with which her father introduced her to this extravagant world.
Whatever the medium, paint, print or book work, this artist preserves the essential character of the original sense and no-sense story, juxtaposing and exploiting opposites; the imaginary and the real, the extraordinary and the mundane, the absurd and the sensible, the dream-like and the logical, to shock us into awareness about the abusive nature of our consumer culture.
The resulting ironies serve to influence our perceptions, and like reversed images in a mirror, alter our gaze on a transforming world, disturbing us in the process.
At a time when we face prospects of ecological disasters, Bloom’s images impact us as they raise a multitude of questions: principally, what predictions for our world are revealed on the other side of the mirror?
Manon Régimbald
Directrice artistique du Centre des arts contemporains
du Québec à Montréal
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2 MARS – 19 MAI 2013
[spacer size=”20″]Le CA du Centre d’exposition de Val-David et la directrice générale Manon Regimbald vous invitent au vernissage des expositions de Louise BLOOM et Danielle LAGACÉ le samedi le 2 mars 2013 à 14 h
[spacer size=”20″]Samedi le 30 mars 2013 à 15 h
[spacer size=”20″]Clôture de la SEMAINE DE POÉSIE DES LAURENTIDES organisée par l’Association des Auteurs des Laurentides avec LOUIS-PHILIPPE HÉBERT et rencontre avec les artistes LOUISE BLOOM et DANIELLE LAGACÉ
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ENTRÉE LIBRE 819.322.7474
du mercredi au dimanche de 11 h à 17 h
2495, rue de l’Église, Val-David
www.culture.val-david.qc.ca
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D’UNE ENFANT À L’AUTRE – D’un côté, Louise Bloom revisite Alice au pays des merveilles, ce conte chéri que son père lui racontait lorsqu’elle était enfant. De l’autre, Danielle Lagacé qui est née et a grandi sur une ferme en Gaspésie puise au pays de sa propre enfance pour créer son installation. D’un récit mythique à l’autofiction, ces deux artistes mettent en scène des personnages tantôt fictifs tantôt réels suscitant autant l’émerveillement que la mélancolie qui tourmente l’âme autant qu’elle peut l’apaiser.
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LOUISE BLOOM a créé tout un ensemble de tableaux et d’estampes réinterprétant le monde fabuleux de l’univers de Lewis Carroll. Aujourd’hui, elle combine avec finesse et intelligence poésie et arts visuels autour de l’iconographie de cette chère Alice au pays des merveilles emmêlant ses propres souvenirs d’enfance puisque c’est avec son père qu’elle découvrit ce monde extravagant. Les images mixtes qu’elle développe s’emmêlent entre elles au gré de ses peintures, ses gravures, ses planches de livre d’artiste dans cette aventure extraordinaire et déraisonnable où se bousculent l’imaginaire et le réel, le merveilleux et le quotidien, l’absurde et le sensé, l’onirisme et la logique. Les chassés-croisés ironiques s’y multiplient en même temps que des jeux de perception s’accumulent et que les réflexions s’inversent et altèrent notre regard sur ce monde en transformation, de plus en plus inquiétant. Des perspectives illusoires faussent la réalité comme les jeux de miroir dédoublent et troublent les limites de la représentation. À l’heure du désastre écologique, le procès de la représentation soulève bien des questions : quelle finalité pour notre monde, de l’autre côté du miroir ?
M.R.
[spacer size=”20″]Louise Bloom vit à Morin Heights, a exposé notamment au Pia Bouman School (Toronto), au Musée d’art contemporain des Laurentides, à la Maison de la culture Mercier (Mtl) et à la Maison de la culture Rivière des Prairies. Son oeuvre fait partie de diverses collections publiques et privées (Loto-Québec, Bibliothèque nationale du Québec, Bibliothèque Gabrielle Roy). Elle a fait plusieurs résidences d’artistes (Belgique, Nouveau-Mexique, Ile de la reine Charlotte (Colombie Britannique). Membre de l’Atelier de l’Ile de Val-David, elle y donne des formations.